Texte de présentation du projet ou pourquoi
Coney Island Baby
Dans les vies impossibles de Christian Bolstanski, il cite cette phrase.
< Chacun de nous crée une mythologie, une sorte de vie rêvée<
La mienne, cette mythologie ou vous aspirez a une vie rêvée, se révéla sur Coney Island Baby de Lou Reed de la manière la plus vibrante. Pourquoi celle ci, plus qu’une autre ?
Ma vie rêvée est peut être un théâtre musical, comme l’univers de la chanson de Lou Reed.
Il est possible que ma mythologie se construise par une superposition de différents éléments musicaux comme celle Coney Island Baby.J’aspire peut être a une inspiration personnelle de tous les instants. De la même façon que cette suite mélodique, répétée autant de fois, c’est a dire a l’infini, me procurant ainsi un souffle de cette vie rêvée.
Est-ce que celle-ci peut elle exister, comme la vibration des voix qui accompagne les paroles de Lou Reed ? Tous ces registres vocaux font sens, de la même façon que le chemin complexe de l’abstraction, décidé par Aurélie Nemours durant toute sa vie et qui fait sens dans son œuvre.
C’est en puisant au cœur de ma mythologie que j’ai conçus le projet. Il met en scène
une création sonore, ayant comme vie rêvée l’Alignement du vingt et unième siècle de Aurélie Nemours a Rennes.
Capter des sons éphémères, dans un lieu,l’atelier des élèves, pour produire une œuvre sonore qui prend du sens par et pour cette œuvre monumentale. Un lieu ou le sens du mot éphémère n’est présent que pour souligner la lumière naturelle qui caresse les blocs de granit qui la compose .
Une partie de ma vie rêvée, est d’amener les élèves a produire du sens par le son et de nous dévoiler ainsi un aspect de la mythologie de Aurélie nemours par le prisme de son installation monumentale.
Compréhension de l’œuvre, captation de sons, tous différents, venant de vies rêvées de chacuns.
Sons bruts, identitaires d’un même lieu, mais ou les sources proviennent autant de mythologies personnelles que du ressenti que produisit le face a face avec l’œuvre monumentale.
Tous ces sons vibrent, vivent, se déplacent, se transformant au gré des rencontres que les élèves ont eut la chance de faire.Notamment celle d’une historienne d’art et d’un musicien .
Ces deux rencontres incontournables et indispensables ont contribuées a produire une œuvre sonore par les élèves. Leurs mythologies personnelles fût des inspirations de tous les moments pour les élèves.
Comme sur la piste aux étoiles du film, Les Clowns de Federico Fellini, toutes les vies se rejoignent pour un dernier numéro, celui d’une vie rêvée. Elle est souhaitée par tous et toutes les mythologies sont différentes pour y arriver. Mais pour ce dernier numéro, les élèves tirent leurs révérences par un numéro unique, une production sonore qui aspire a devenir, avec l’œuvre monumentale du vingt et unième siècle un théâtre musical éternel.
Sans doute un moment éphémère, dans des lieux éphémères. Dans les vies impossibles de Christian Bolstanski, il cite ceci ; Serge Garin