Ouverture sur d’autres œuvres, les élèves devant le Container zéro de Jean-Pierre Raynaud - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Les élèves dans l’œuvre de Christian Boltanski La vie impossible de C.B. - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Retour des élèves du lycée Louis Blériot devant l’œuvre de Richard Deacon, 2007 - photo Emmanuelle Marquez
Retour des élèves du lycée Camille Jenatzy dans l’œuvre de Cristina Iglesias, 2009 - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Les élèves en petit groupe cherchent une œuvre dans le Musée pour préparer la battle - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Les élèves écoutent les arguments avant de voter pour l’élève qui les a convaincus - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Visualisation du logiciel à l’écran pour la transformation des sons par les élèves, 2009 - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Les élèves du lycée Camille Jenatzy créent leurs scènes sonores en groupe - © Centre Pompidou / Hervé Véronèse
Pour construire leur propre discours sur l’œuvre et faire aboutir leurs créations sonores, les élèves sont invités à redire ce qu’est l’œuvre et à réinvestir cette lecture dans l’approche de nouvelles œuvres. A l’Ircam, les élèves transforment leurs sons pour enfin finaliser leurs scènes sonores.
À cette étape, l’élève devient pleinement acteur du projet. Il a acquis un ensemble de notions pluridisciplinaires et des expériences qu’il est à même de réinvestir dans la lecture de plusieurs œuvres et dans la conception d’une scène sonore. Dans sa relation aux œuvres et aux sons, il s’appuie sur l’expérience sensible, mais aussi sur la mobilisation de capacités d’analyse (matériaux, formes, problématiques abordées, processus de création) et de connaissances (vocabulaire, références, contextualisation). L’élève devient capable d’expliciter ces données de manière construite. Cette approche consciente est doublement mise à l’épreuve au cours de cette étape :
Être capable de choisir et d’utiliser les notions acquises dans l’analyse d’autres œuvres plastiques.
Être en mesure de discuter de la pertinence du transfert de notions entre l’univers des arts visuels et celui des arts du son, et réciproquement, en prenant en compte la spécificité de chaque médium.
Exprimer des choix esthétiques et les traduire dans l’élaboration de matériaux sonores et dans une forme déterminée.
Construire un discours critique sur les œuvres qui rende compte d’une expérience sensible et d’une compréhension du processus de création, et pas seulement de connaissances apprises.
Le médiateur en arts du son accompagne le travail de réalisation sonore, suggère et affine des pistes de travail et le rend techniquement possible. Le médiateur en arts visuels accompagne l’élaboration des discours, avec l’aide étroite des enseignants de la classe.
Pédagogues lorsqu’il s’agit d’enrichir les discours et de faire aboutir les réalisations sonores, les médiateurs se positionnent aussi dans cette phase comme experts : ils entrent dans une relation délibérative vis-à-vis des productions des élèves et expriment eux aussi des avis sur leur pertinence.
(à venir)
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